J'ai le coeur lourd et serré car même si je vous savais âgé, vous me sembliez immortel.
Comme ces jolies personnes dignes et élégantes.
Je garde en mémoire nos derniers moments pas si lointains où vous offriez des petits gâteaux à ma fille tel le grand-père attentionné que vous étiez pour votre famille.
Vous nous apportiez un peu de vos lumières avec une générosité de coeur et d'âme empli d'une humilité telle que je ne pourrais que m'en nourrir profondément.
Non algérienne, vous m' avez ouvert généreusement les portes du centre culturel algérien comme étant des vôtres.
Non professionnelle, vous m'avez donné des lignes directrices pour mes illustrations en me disant que vous croyiez en moi, des conseils qui m'aideront tous les jours à progresser encore.
Non membre de votre famille, vous m' avez pris sous vos ailes puis vous avez également pris sous vos ailes ma fille qui vous adorait aussi.
C'était un bonheur de vous entendre entre conseils et anecdotes sur le travail d'artistes comme Cézanne, parler politique, actualités mondiales avec cet humour subtil et ciselant qui amusait tant vos élèves.
Vous nous avez apporté énormément à chacune Monsieur Bouzid.
Je garde en mémoire nos moments précieux dans votre salle de cours et au sein de votre atelier d'artiste avec la jolie lumière qui émanait de votre fenêtre.
Vous étiez un grand Monsieur Monsieur Bouzid.
Julie
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